Dans un Festival de Cannes, lorsque t’es festivalier nocturne (comme moi), il y a toujours un jour Off. Un jour où tu as beau tenter de puiser tes dernières ressources dedans ton corps pour tenir, rien à faire même les éléments sont contre toi. Pour moi, hier, c’était un peu l’inverse. Pour un Dimanche j’avais un agenda bien rempli entre la soirée d’après-midi Hollywood Domino à la villa Saint-Georges et la montée des marches tardive pour « Mon Roi » de Maiwenn. Sauf qu’au réveil à 11h32, je me suis rendue compte que mes ressources, elles, étaient restées endormies et pas moyen de trouver la motiv’ pour faire quoi que ce soit. J’ai donc tout annulé.
Mais plus tard en début de soirée, me souvenant de l’adage très classe d’un ami « bourré tôt, couché tôt », j’ai fini par trouver l’énergie nécessaire pour arpenter la Croisette dans les spots de mon festival de Cannes 2015 seulement… Et finalement c’était plutôt réussi !
Récit d’une soirée à moins de 500 M de course en talons de 12 sur la Croisette.
A 19h, je pointe en bas du Marriott dans l’attente de l’ouverture de la Chambre Noire Belvedere. Si j’ai manqué le tour de chants de Yael Naïm et de Camelia Jordana la veille, ce soir, je suis bien décidée à planter mes talons de 12 dans la suite jusqu’au concert de Yelle.
Là aux portes de cet hôtel de luxe, je croise des « festivaliers barrière » qui attendent sagement l’arrivée de stars (Le festivalier barrière c’est comme le festivalier échelle du tapis rouge sauf que bah il y a pas de tapis rouge). Ça tombe bien, Maiwenn passe en trombe pour rejoindre sa voiture officielle. Elle est vêtue d’un simple jean et tee-shirt blanc, et je me souviens à ce moment précis, que j’ai failli passer 4 h de préparation pour monter les marches de son film alors qu’elle, elle a le droit à la tenue casual ! J’ai rien contre les selfies interdits mais si on pouvait autoriser le jean/tee-shirt sur le tapis, mon emploi du temps aurait vraiment des airs de vacances et je pourrais ENFIN voir des films pendant le Festival de Cannes.
Bref, à 19h30, je suis déjà en plein apéro fleuri sur la terrasse ensoleillée de la Chambre Noire et pour un dimanche, on peut dire qu’il y a foule dans cet écrin californien où le soleil inonde encore à cette heure. Yelle entonne les tubes de son album « complètement fou » et les fleurs décorent toujours les têtes des filles dans le vent et des garçons qui n’ont pas froid aux yeux… Une soirée Off qui prend la forme d’une soirée soft pour débuter ce dimanche soir pour moi.
Croisés à la Chambre Noire :
John Nollet, le coiffeur des staaaaars !
Maxime Musqua de Canal +
Quelques équipiers de Cyril Hanouna dans TPMP
Willy Cartier, mannequin et acteur (à découvrir dans une interview d’Abla très vite)
2 ou 3 cocktails trop bons.
5 ou 6 mini hot dogs (j’ai toujours faim en festival)
Revigorée par les fruits et les mini-sandwichs, il me reste encore un peu d’énergie pour aller saluer la pétillante Sandra de la suite Sandra and Co à quelques mètres de là sur la Croisette. Là, la soirée est plus calme que la veille, mais pour la première fois depuis le début de ce Festival de Cannes, je me rends compte que je suis dans une soirée où il n’y a quasiment que des acteurs ou des réalisateurs. Et du coup, même si la piste de danse n’est jamais délaissée longtemps chez Sandra, en terrasse, ça discute cinoche sévère !
Croisés à la Suite Sandra & Co :
Eriq Ebouaney (interview à découvrir ici sur Riviera City Guide)
Frédéric Taddei
Clovis Cornillac
Alexis Néret, un jeune acteur sympathique aux airs de Cyrano mais en beau
Caroline Raynaud, la très fraîche actrice rencontrée l’an passé, qui a joué dans la Môme avec Marion Cotillard.
Kentaro, un acteur japonais qui parle Français (trop bien) et qui a joué aussi dans Rush Hour 3 et le baiser du Dragon notamment.
Mon ami, Eric Kara, acteur Français qui s’exporte régulièrement au Canada et que vous retrouverez dans une interview d’Abla il a un film en cours de ouf (chuuuuut).
Et puis quelques jeunes réalisateurs Français dont certains vivent aux States et qui, après de longeues discussions, me font dire que le cinéma Français sera encore mieux dans quelques années quand ce seront leurs films que l’on découvrira dans les salles J
Voilà, après ça, je ne sais ce qu’il se passât mais la Abla était quand même à plat, alors : Ouste ! Au lit !
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Pour le programme des soirées du lundi 18 mai c’est par ici
Des bisouilles,
AblaCarolyn
