Le pervers narcissique en un livre-témoignage, celui d’une Azuréenne

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A l’heure où la parole des femmes se libère pour dénoncer les abus dont elles sont victimes lors d’agressions à caractère sexuel, d’autres abus, moraux, sont aussi violents à vivre, je veux parler bien sûr du pervers narcissique, une définition parfois galvaudée lorsque l’on parle d’un ex mais qui, pourtant, fait de nombreuses victimes. C’est ce témoignage poignant que j’ai lu la semaine passée, grâce au livre de Gena Loren : Il disait qu’il m’aimait. Si j’ai choisi de vous en parler aujourd’hui, alors que j’ai été plutôt silencieuse lors de l’affaire Weinstein, c’est pour 2 raisons. La première, est que, même si j’ai encore du mal à l’avouer, je l’ai subi. Et la deuxième, que Gena Loren est une jeune femme pétillante, pleine de vie, que j’ai plaisir à suivre sur mes réseaux sociaux et avec laquelle j’échange volontiers. J’ai donc suivi, comme sa communauté, l’avancement de son projet. L’écriture, la relecture, l’impression, l’arrivée de son roman, les premiers messages des lecteurs, les premières ventes… Une (re) naissance qui fait plaisir à lire et je me suis tout de suite proposée de le lire.

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Il disait qu’il m’aimait, un livre-témoignage sur le pervers narcissique

C’était très curieux pour moi de lire Gena, de pénétrer dans son univers où elle livre toute son intimité. Je connaissais le sujet de son livre, son témoignage de vie avec un pervers narcissique, mais je ne m’attendais pas à dévorer cet ouvrage en 1 seule soirée tant elle maîtrise l’art de tenir en haleine grâce à un récit qui oscille entre le passé et le présent. Et c’est sûrement cette forme littéraire, cette passerelle entre 2 vies que tout oppose qui m’a convaincu de vous parler de ce livre. D’une part, parce qu’il témoigne d’une descente aux enfers, en glissant lentement mais sûrement vers l’inacceptable et c’est en substance, sans commune mesure avec l’histoire de Gena, ce que j’ai ressenti lorsque je l’ai vécu. Mais ce livre prouve aussi, que l’on peut guérir de tout ou presque. C’est une leçon de vie, un témoignage qui peut sûrement aider celles, ou ceux d’ailleurs, qui sont en souffrance psychologique. Prouver que même au fond du gouffre, il y a toujours une lueur d’espoir et que de la noirceur peut naître la lumière. Sans spoiler ce livre, Gena montre, avec ses mots, parfois, maladroits mais toujours sincères, la cruauté dont elle a été victime, le chemin vers la reconstruction mais aussi témoigne du courage nécessaire pour se sortir d’une relation si toxique.

A travers ce petit billet qui vous invite à lire ce livre témoignage sur le pervers narcissique, Il disait qu’il m’aimait, je tenais aussi à féliciter Gena parce qu’elle a eu déjà le courage de parler. Puis le courage d’écrire. Le courage de publier. Et enfin, le courage de vivre pleinement malgré cette souffrance de vie, cette expérience traumatisante qui laisse une cicatrice à vie. Je n’aurais jamais eu le courage, moi qui pourtant écrit chaque jour, de me livrer autant pour raconter mes blessures et ce livre, je le vois pour ma part, comme un don de soi, absolu et altruiste. Alors, merci Gena de mettre les mots sur ces blessures qui ne se voient pas et qui restent pourtant indélébiles.

Je vous laisse les liens pour suivre Gena Loren et vous procurer ce livre si vous souhaitez le découvrir et n’hésitez pas à laisser des commentaires si vous avez lu le livre ou si vous avez vécu cette expérience.

Pour se procurer le livre « Il disait qu’il m’aimait » aux éditions Edilivre c’est par ici

Pour suivre Gena Loren c’est par là

Et pour celles qui sont en mode bisounours, oui j’ai fait des articles Saint-Valentin sur le blog et je vous en remets une couche la semaine prochaine 🙂 🙂 🙂

Des bisouilles,

AblaCarolyn

2 Commentaires

  1. C’est bizarre sur internet 99% des femmes sont victimes de pervers narcissiques. D’ailleurs ce terme est seulement utilisé en France, je trouve ça vraiment drôle ?

    • oh je comprends bien et j’avoue que je pensais un peu comme toi mais pour l’avoir vécu (et j’ai horreur de l’admettre) et pour avoir lu ce livre, malheureusement ça existe. Mais bon, si ailleurs qu’en France ça n’existe pas, peut-être que je vais aller draguer à l’étranger tiens ! ahah

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