J’ai testé le Freedom of The seas, un géant des mers | Voyage

Comme ça, on ne dirait pas mais moaaa, Abla, tester le Freedom of the Seas, c’est un peu contre-nature. Pourquoi ? Si je vous dis croisière, là comme ça, vous pensez à quoi ?

Moi, c’est un automatisme, la croisière déclenche un cliché (ou plutôt 2 d’ailleurs) largement surexposé qui me donne pas du tout envie de prendre la pose à bord d’un bâtiment aux allures de HLM sur l’eau !

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Première Image, strike a pose, je pense au Capitaine Stubing, à ses chaussettes blanches qui montent jusqu’aux mollets, à son sourire béat. Si « love boat » sonne comme un réflexe pavlovien de bonheur, en revanche, l’idée de partir moi-même en croisière me ramène à l’univers suranné de la Croisière s’amuse, avec ses passagers aux looks improbables, les moustaches tombantes et les dents du bonheur du barman… Bref, un lieu idéal à regarder depuis son canapé mais sûrement pas à rêver pour ses RTT !

Et puis, moins loin de nous (enfin, tout est relatif), celle de la tournée âge tendre et gueule tête de bois. Est-ce que j’ai une « gueule » à écouter du Eros Ramazotti—même si j’adoooore l’Italie—ou du Herbert Léonard ? Plutôt voyager à fond de cale, oui !

FATAL ERROR ABLA ! Pour l’amour du risque, l’excitation de la découverte, sortir des bateaux battus, j’ai testé : poser un talon de 12 sur l’un des géants des mers : le freedom of the seas, de la compagnie Royal Carribean (celle à qui l’on doit le paquebot le plus grand au monde, le harmony of the seas.)

Autant vous dire que j’en menais pas large, quand il m’a fallu partir à l’abordage de ce bateau aussi gros que grand et aussi large que long #oupresque.

Pour m’escorter (de force), jusqu’à cet improbable voyage immobile au large de Villefranche sur mer, une équipe de spécialistes. Venues tout droit de Monaco, elles ont fait de la croisière, un métier, ces « faiseuses de vacances » sont une fine équipe féminine et souriante, celle de Webcroisières.

Mais pour me convaincre, il me fallait un plus que quelques paires d’yeux qui brillent en racontant la vie des bateaux sur l’eau, à la terrasse d’un café, en buvant un petit crème avec pour toile de fond, le port de Villefranche. Alors, j’ai armé mes talons, chaussé mes lunettes de soleil, accrochée comme une âme en peine à mon smartphone, redoutant le moment où mon réseau ferait défaut, j’ai respiré un grand coup…. Et j’ai plongé !

Ok, en vrai, j’ai juste pris le petit bateau qui amène au grand bateau, le Freedom of the Seas. (vous remarquerez combien mon vocabulaire technique s’est étayé au cours de cette expérience, n’est-ce pas ?)

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Pour regarder l’album (et en anglais) je vous laisse feuilleter dans Steller (mon nouveau réseau social préféré) :

Freedom of The Seas : une Abla dans la ville

Après quelques minutes de traversée (que je vous ai fait vivre en direct d’ailleurs pour celles qui me suivent sur facebook et instagram), on arrive devant ce mastodonte de 14 étages qui jette de l’ancre en baie de Villefranche. Et je dois bien avouer qui en jette tout court ! L’arrivée à bord est tout aussi impressionnante. On est juste en-dessous du Jacuzzi. Ça promet déjà.

Là, passé un dédale de sécurité—moment unique où j’ai dû enlevé mes talons de 12, mes bracelets et toute ma quincaillerie avant de faire taire le portique, suscitant l’hilarité générale—on rejoint un ascenseur spacieux qui nous propulse au cœur du Freedom of The Seas

Coïncidence ou lavage de cerveau programmé, je m’interroge, mais quoiqu’il en soit, la première chose que je vois en débarquant de l’ascenseur est une boutique Michael Kors. Sérieux ???? Ou comment, finalement, me convaincre nécessite peu d’arguments.

Blague à part, en arrivant sur cette partie-là, c’est Disney sans minnie, le main Street du Freedom of the seas, une allée où les adresses shopping côtoient de multiples restaurants à thèmes. Rien que de trottiner dans cette rue au sol impeccable, me procure déjà la sensation d’être en vacances ! Puis notre guide nous conduit à la salle de restaurant pour un petit briefing de ce qui nous attend. – ah ouais ? il y a mieux que Michael Korrs ???—

Je ne vais pas vous mentir, avec ses dimensions colossales, cette salle de restaurant, un peu trop théâtrale à mon goût, me rappelle furieusement et toujours le capitaine Stubing. Mais je suis bien obligée d’admettre que pour le fun, j’enfilerai bien une robe lamée or à décolleté plongeant, juste pour dîner à la table du capitaine !

Ici, notre guide du jour (poste essentiel à mon sens, surtout quand on connaît celui de mon orientation !) nous apprend que le Freedom of The Seas mesure un peu plus de 300 mètres sur 50 de large, nous énumère une liste de restaurants dont je n’ai rien retenu, hormis, qu’on pouvait éviter celle du capitaine Stubing si on n’avait pas envie. Nous liste le nombre de services et d’informations dont on a besoin (et même ceux dont on a pas besoin !). Au bout de 3 minutes, je suis fin prête à découvrir cet océan de béatitude de mes propres yeux.

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Freedom of the seas : La croisière s’amuse

Je serai incapable de vous décrire la totalité de ce que j’ai vu durant cette journée à bord du Freedom of the Seas, sinon on en aurait pour au moins une croisière entière ! Quoiqu’il en soit, certains arguments bien pensés de ce géant sur l’eau ont fini par me persuader qu’il était impératif que je parte, moi aussi, sillonner les mers dès mes premiers congés. Parmi eux :

  • Que faire des enfants quand tu as spa à 14h suivi d’un cours de yoga ? Bah, tu les mets dans la piscine devant le dernier « belle et la bête ». Ils ont faim ? Pas de soucis, il y a le distributeur de glaces à volonté à côté. Sérieusement, c’est pas des vacances, ça ???
  • Que faire des ados, quand tu joues tranquille de la crème à bronzer sur un transat à côté des palmiers dorés ? Tu les fous dans une salle de jeux façon fête foraine ou dans la discothèque interdite aux parents. Le pied, je vous dis !
  • Que faire de ta BFF qui a raté the Voice à quelques notes près ? Tu la fous dans la salle de karaoké où elle peut même être filmée et inonder les réseaux sociaux avec après ! La classe à dallas.
  • Que faire de ton mec qui a sérieusement besoin de perdre les bourrelets qu’il a pris en s’empiffrant au véritable Diner américain à l’avant du bateau ? Là, tu proposes un programme de choc :

               -Petit footing sur la piste prévue à cet effet pour commencer

              – Simulateur de surf

              – Mini-golf

               -Escalade

              – Football

Un peu de salle de musculation pour terminer

Et pour être tranquille jusqu’au soir, parce qu’après, tu as séance d’acide hyaluronique, tu lui colles les enfants dans les pattes. Ça aime le golf les enfants non ?

Plus sérieusement, vous l’aurez compris, à l’intérieur comme à l’extérieur du Freedom of The Seas, impossible de s’ennuyer une seconde et il y en a pour tous les goûts. J’ai été relativement surprise de la tranquillité alors que le bateau a la capacité d’emmener plus de 3000 passagers !

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Un voyage express pour ma part, puisqu’il n’a duré que quelques heures, où j’ai quand même pris le temps d’un déjeuner au buffet et d’observer depuis la mer, ma côte d’Azur que j’aime tant.

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Question prix, on s’y retrouve vite il me semble, puisqu’à environ 1400 € les 8 jours, tout est compris jusqu’à certains restaurants. Voilà, j’espère que j’aurais l’occasion de vous raconter une croisière entière et là, je file déjà sur webcroisières pour vérifier quel bateau sera capable de supporter mes talons de 12 !

Des bisouilles,

AblaCarolyn

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